Pauline de Aranda-Fouché
Pauline est la première écrivaine féministe de Nouvelle-Calédonie.
Nom : Pauline de Aranda-Fouché
Ouvrage publié chez Humanis :
Pauline de Aranda est née à Paris le 16 mars 1882. Elle a vécu dans un milieu mondain et reçu une éducation raffinée jusqu’à son départ en Nouvelle-Calédonie avec sa mère, Maria Dolorès Routier de Granval. Elle avait alors quinze ans.
Pendant vingt-deux ans, elle a connu la vie dans la brousse calédonienne, d’abord dans une vaste station de Poya, domaine du mari de sa mère, depuis longtemps décédé, puis dans le village de Bourail, alors dominé par l’administration pénitentiaire. Elle s’est mariée le jour de ses vingt-et-un ans avec le géologue Julien Belet dont elle a eu deux enfants.
Installée à Nouméa en 1919 avec sa mère et ses enfants, elle a divorcé en 1925 et s’est remariée avec le pharmacien militaire Fouché. C’est quelques années après, en 1933, qu’elle s’est lancée dans l’aventure de la recherche de l’or à Bélep, dans le Nord lointain. Elle espérait que cette expédition assurerait le confort matériel de ses petits-enfants qui vivaient auprès d’elle.
En 1941, quand les Nouméens se sont sentis menacés par la guerre et le péril japonais, Pauline s’est retirée, avec ses petites-filles, pendant plus d’un an, dans sa propriété de Dumbéa, à une quinzaine de kilomètres de la capitale. C’est là qu’elle a écrit ou réécrit ses textes et notamment La Mine d’or.
En 1947, à l’âge de 65 ans, elle a eu le courage de se présenter aux élections municipales, seule face à une liste de quinze notables. Ses professions de foi, dans un enthousiasme qui rejette toute violence, témoignent d’un engagement féministe.
Écrivaine et épistolière jusqu’à la fin de sa vie, elle est décédée, le 19 mars 1953.
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